랭보 시세계에 나타난 ‘일 travail’과 ‘시적 창조 création poétique’ (Les notions de ‘travail’ et de ‘création poétique’ chez Rimbaud)

Dans sa vie, Rimbaud a voulu sans cesse avancer à la recherche de la nouveauté soit réelle, soit littéraire. Il reste jamais immobile, mais est toujours en marche vers l'inconnu et la liberté, comme l'on peut le constater dans son univers poétiques.
Le «passage», ce mouvement incessant, est l'une de ses caractéristiques qui nous attirent. Par exemple, le passage de l'Europe vers l'Afrique en passant par l'Orient dans sa vie personnelle d'une part, et d'autre part, le passage du poème parnassien en vers au poème rimbaldien en prose dans sa vie littéraire. Dans l'univers poétique de Rimbaud, on constate sans difficulté cette tendance au passage à travers l'utilisation fréquente de mots poétiques dynamiques: «mouvement», «devenir», «changer», «progrès», «marcher», «départ», «enavant», etc. Autrement dit, avec sa préférence pour le dynamisme, Rimbaud manifeste bien sa recherche incessante de la nouveauté non seulement dans ses œuvres poétiques, mais aussi dans sa propre vie. Il part constamment ailleurs pour chercher quelque chose de nouveau, en laissant tout derrière lui à chaque son étape existentielle ou poétique.
Dans sa poésie, Rimbaud a tenu à réformer et renouveler les conventions et les ordres établis pour créer un nouvel univers qui lui soit propre. Pour cela, il choisit les moyens de refuser les données poétiques fixées par l'usage et la tradition et de réformer le langage poétique, par la quête de la nouveauté des formes et des idées. Comme il le dit lui-même, il s'agit d'arriver à l'«inconnu», et Rimbaud voulait y arriver par la création d'un nouvel image ou d'un nouveau rôle du poète: le passage de l'image d'orphique(du poète traditionel) à celui de prométhéen’(du poète moderne).

Dans sa vie, Rimbaud a voulu sans cesse avancer à la recherche de la nouveauté soit réelle, soit littéraire. Il reste jamais immobile, mais est toujours en marche vers l'inconnu et la liberté, comme l'on peut le constater dans son univers poétiques.
Le «passage», ce mouvement incessant, est l'une de ses caractéristiques qui nous attirent. Par exemple, le passage de l'Europe vers l'Afrique en passant par l'Orient dans sa vie personnelle d'une part, et d'autre part, le passage du poème parnassien en vers au poème rimbaldien en prose dans sa vie littéraire. Dans l'univers poétique de Rimbaud, on constate sans difficulté cette tendance au passage à travers l'utilisation fréquente de mots poétiques dynamiques: «mouvement», «devenir», «changer», «progrès», «marcher», «départ», «enavant», etc. Autrement dit, avec sa préférence pour le dynamisme, Rimbaud manifeste bien sa recherche incessante de la nouveauté non seulement dans ses œuvres poétiques, mais aussi dans sa propre vie. Il part constamment ailleurs pour chercher quelque chose de nouveau, en laissant tout derrière lui à chaque son étape existentielle ou poétique.
Dans sa poésie, Rimbaud a tenu à réformer et renouveler les conventions et les ordres établis pour créer un nouvel univers qui lui soit propre. Pour cela, il choisit les moyens de refuser les données poétiques fixées par l'usage et la tradition et de réformer le langage poétique, par la quête de la nouveauté des formes et des idées. Comme il le dit lui-même, il s'agit d'arriver à l'«inconnu», et Rimbaud voulait y arriver par la création d'un nouvel image ou d'un nouveau rôle du poète: le passage de l'image d'orphique(du poète traditionel) à celui de prométhéen’(du poète moderne).